Depuis l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) de Marseille, au retour de son séjour gabonais, le professeur Didier Raoult a livré son point de vue sur la prise en charge Covid 19 par les autorités gabonaises.

« Concernant la prise en charge du Covid, j’ai été très impressionné par la gouvernance au niveau du pays. Les ministres que j’ai rencontrés étaient d’un niveau, pour moi inattendu, de très grande qualité, autant de formation que d’intervention.

Deuxièmement, sur place à Franceville, j’ai été impressionné par la rapidité de la mise en place des outils. Dans certains cas, on a été plus rapide qu’en France. En février mars 2020, ils commençaient à faire les tests Covid. Ils ont commencé à faire des séquences variantes à partie de mai…

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Ils ont davantage besoin d’aide au niveau de la formation des gens. Et c’est l’un des éléments majeurs de l’IHU (de Marseille, ndlr) d’avoir des liens avec des pays francophones pour les aider à former des gens, de manière à ce que leur niveau d’usage des outils soit dynamique. Mais au niveau décisionnel, moi, je suis très impressionné par la qualité de la réponse qui doit nous faire réfléchir sur leur potentiel.

Et, singulièrement, d’ailleurs j’ai fait une publication là-dessus, quand on ramenait le nombre de génomes par pays, il y avait 14 pays africains qui avaient fait mieux que nous… Donc il faut se départir de cette arrogance française, de cette manie de prendre tout le monde pour des imbéciles, parce que le monde court, et il ne cherche plus nécessairement à nous imiter, surtout quand nos choix sont des choix qui ne sont pas très convaincants… »

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