Le capitaine de police Rick Manicka en service au Commissariat de Franceville, dans le Haut-Ogooué est accusé de viol sur une jeune fille dont l’identité est tenue secrète pour les besoins de l’enquête.

Fait avéré ou simple vengeance ? C’est la problématique que le Commandement en chef des Forces de Police Nationale (FPN) tente d’élucider depuis quelques jours. L’accusation de viol portée contre le capitaine Rick Manicka par une compatriote dont l’identité n’a pas été révélée, n’a pas laissé le Commandement en chef insensible, surtout après l’interpellation il y a quelques semaines, d’Ali Bongo Ondimba sur le comportement de certains limiers qui ternissent l’image de la police gabonaise.

Selon une source policière et d’après le témoignage de la supposée victime, les faits se déroulent dans la nuit du vendredi 3 septembre dernier au quartier Ongoubou à Franceville. Le capitaine Rick Manicka qui est à bord de son véhicule croise à un carrefour la plaignante qui est la sœur cadette à l’amie de son ex-compagne.

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L’officier propose à la jeune fille de la ramener chez elle. Une fois dans le véhicule, il la conduit plutôt chez lui où il aurait agressé sexuellement cette dernière. Après son acte, le capitaine Manicka la ramène à son domicile en lui remettant la modique somme 5000 FCFA en guise de remerciement, tout en lui sommant de garder le secret de cette mésaventure, a-t-on appris de l’Agence Équateur. Malheureusement pour lui, la supposée victime raconte tout à sa grande sœur.

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La famille informée du viol de leur fille, décide de déposer une plainte contre le capitaine de police à la Direction Générale des Recherches (DGR), avant de saisir le Parquet de la République. Une enquête est aussitôt ouverte. Le capitaine Rick Manicka est suspendu à titre conservatoire par le Commandement en chef des FPN.

Mais selon une source proche du dossier, le témoignage de la supposée victime serait faux. Il n’y aurait jamais viol. Il s’agirait plutôt d’une vengeance orchestrée par l’ex-compagne de Rick Manicka en complicité avec la grande sœur de la jeune fille. En effet, explique notre source, cette dernière qui aurait mal digéré la rupture avec l’officier, aurait décidé de porter atteinte à sa personne.

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Une version des faits qui semble tout de même tirée par les cheveux. Le viol étant l’acte par lequel une personne est contrainte à un acte sexuel par la force, la surprise, la menace ou par l’absence de consentement, il se pourrait que la jeune fille dise la vérité.

Dans tous les cas, l’enquête diligentée par les services des FPN, permettra sans nul doute de connaître le fond de cette histoire qui vient ternir encore l’image des FPN. Affaire à suivre !

(c) Agence Équateur