Fait d’une barbarie inouïe au Gabon, dans la province de l’Ogooué Lolo, dans le village Ndagui, réputé pour ses grandes quantités de reserve d’or. Les militaires dépêchés de la ville pour une intervention musclée ont pris en otage les populations villageoises accusées d’exploitation illégale d’or sur leurs propres terres.
En effet, depuis quelques mois, les autorités gabonaises ont décidé de faire la guerre à l’orpaillage illégale dans notre pays, ce qui est somme toute, normal. Cependant, ce que nous voulons porter à la lumière de tous, c’est la gestion du cas du village Ndagui.
Le mardi 6 juillet 2021, une escouade des militaires gabonais a fait irruption dans ledit village à l’insu du gouverneur qui est pourtant le premier responsable administratif de la province sacageant tout sur le passage (maisons brûlées, magasins dévastés et détruits, chefs de village et de quartier humiliés et copieusement frappés. Les témoignages abondent.
Mieux, plus de 1 600 personnes sont sequéstrées dans l’école publique du village et sont privées des droits les plus élémentaires. Une école transformée en prison. Comment peut-on comprendre que pour une raison ou pour une autre, des compatriotes puissent être affamés pendant des jours ( hommes, femmes, enfants, indigents et handicapés).
Ces compatriotes, en plus de ne pas pouvoir manger depuis des jours, n’ont pas le droit de prendre de bain.
Cette attitude cruelle et inhumaine traduit la volonté des bourreaux de génocider selon les ordres reçus un peuple sur son propre sol pour une ressource naturelle est normalement la propriété de la mère nature.
Il est reproché aux populations de Ndangui d’avoir illégalement exploité des richesses de leur sous-sol pour lutter contre le chômage endémique qui sévit partout dans le pays. Préfère-t-on plutôt clochardiser la population pour mieux jouer les saints au moment de faire les dons de quelques cartons de poulets à coup de tapage médiatique ?
Les autorités gabonaises ont une fâcheuse manière de gérer les conflits se rapportant aux populations rurales. Après les tensions de Mekambo qui se sont soldées par les pertes en vie humaine et des arrestations ciblées, c’est désormais le tour de Ndangui d’expérimenter la violence irraisonnée des forces de défense et de sécurité gabonaises qui n’ont pas d’autres languages que la force.
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