À New Delhi, le rebond soudain de la pandémie de Covid 19 impose de recourir à des crémations de masse pour incinérer les corps des victimes, qui s’entassent dans les morgues saturées des hôpitaux.
Les familles doivent désormais faire la queue, attendre de longues heures pour dire adieu à leur parent ou proche emporté par le Covid-19, et accomplir les derniers rituels. Les crématoriums de New Delhi, la ville la plus contaminée d’Inde, sont débordés, répandant leur fumée âcre. Les morts affluent dans la capitale, comme dans tout le pays. Les bûchers allumés par milliers furent le premier signe que la situation était devenue en Inde une tragédie. Les médias nationaux ont vite rapporté que les chiffres officiels des morts ne correspondaient pas à l’activité des crématoriums.
Les établissements n’ont plus assez de place. On brûle les corps dans la rue, dans les jardins, et même dans les parcs publics. Le bois manque. Les cimetières creusent des fosses. L’Inde, deuxième pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d’habitants, est ravagée par la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, qui fauche toutes les classes sociales, les pauvres, comme les riches. Près de 353 000 nouveaux cas ont été comptés, dimanche 25 avril, et plus de 2 800 morts. Deux millions de contaminations en une semaine.
© Le Monde
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