On appelle « Paix des Braves » une proposition ou des accords de paix à des conditions honorables en considération de la bravoure des belligérants. Cette notion est ancienne puisqu’en 241 av. J.-C., Hamilcar Barca la propose aux insurgés lors de la Guerre des Mercenaires, nous renseigne l’encyclopédie en ligne Wikipédia. Le concept a évolué et est désormais invoqué dans le contexte politique comme au Gabon où plus de 60 parties politiques ont adhéré à l’initiative du Bloc Démocratique Chrétien (BDC), un parti de la majorité au pouvoir.

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Tandis que les partis politiques sont de plus en plus nombreux à signer ce pacte sociopolitique pour un « retour à la paix » en temps de paix* et dont les enjeux ne sont pas connus de plusieurs d’entre eux, Geoffroy Foumboula Libeka, entrepreneur, chrétien et acteur de la société civile est monté au créneau pour dénoncer un « chantage à l’endroit de l’Exécutif » gabonais. Une fuite en avant et une démission des responsabilités politiques qu’il décrit sans ambages.

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Je condamne la politique de la chaise vide pour les concertations électorales car c’est un devoir citoyen et personne ne doit s’y soustraire … mais ces dialogues à n’en point finir ne sont tout autre que du chantage à l’endroit de l’Exécutif. Les partis politiques doivent apprendre à conquérir le pouvoir et non se spécialiser dans le chantage politique envers celui sur qui l’autorise le pouvoir a-t-il déclaré ce samedi 17 avril.