La majorité des Brésiliens en soins intensifs pour une infection au Covid-19 ont désormais moins de 40 ans. Le variant brésilien dit « P1 », plus virulent et plus contagieux, est le principal responsable de cette dégradation, indiquent les autorités sanitaires du pays.
L’épidémie de Covid-19 poursuit sa course folle au Brésil. Plus de 4 000 personnes décèdent chaque jour, et les hôpitaux se remplissent de patients de plus en plus jeunes. Une étude de l’Association Brésilienne des Soins Intensifs (AMIB), publiée dimanche 11 avril, a déterminé que la majorité des patients accueillis en soins intensifs et souffrant d’une infection au Covid-19 au mois de mars avait désormais moins de 40 ans. Soit 52,2 % des patients hospitalisés (11 000 personnes), contre 14,6 % l’an dernier et 45 % entre septembre et février.
Les patients sont plus jeunes et sans comorbidité, mais ils présentent une infection plus grave, rapportent les médecins brésiliens. La gestion de l’épidémie, quasi inexistante au Brésil, et la vaccination importante chez les plus de 80 ans n’expliquent qu’en partie cette dégradation chez les plus jeunes. La faute revient avant tout au variant brésilien dit « P1 ».
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