Retranché dans sa luxueuse résidence dorée des Charbonnages, celui qui se revendique toujours comme le « Président élu » du Gabon brille désormais par l’éloquence de son silence. Après les échéances électorales fortement contestées d’août 2016, Jean Ping Okaka, n’a pas encore fait le deuil. Sa promesse de campagne: mettre les Gabonais « à l’abri de la peur et du besoin ». Les populations commencent à languir, ses soutiens politiques y croient de moins en moins. Cela fait 5 longues années qu’il souffle la vuvuzela. Ça commence vraiment à casser les tympans.
Le Chinetock d’Omboué était devenu régulier sur les réseaux sociaux ces derniers temps pour dénoncer les abus de son principal rival Ali Bongo, « president élu, pas comme on l’entend » et renouveler sa promesse vis-à-vis de ses électeurs. Toutefois, depuis l’initiation de la Révolution des Casseroles, beaucoup d’observateurs notent l’absence de la figure de proue de l’opposition gabonaise qui a promis de mettre à contribution son « carnet d’adresses » afin d’offrir des meilleures conditions de vie aux Gabonais. Les choses des Chinois ne durent pas. Vraiment ? Voilà plus de 1 500 jours jours que cela dure. On va encore faire comment ?
D’après nos envoyés spéciaux aux Charbonnages, Jean Ping, le métis capricieux serait parti à la recherche de son carnet d’adresses tombé dans un clando en partance pour le Gros Bouquet où il allait rendre visite à un vieil ami. Les Ivoiriens, ses beaux-parents ont chanté « Jamais trahison en Chine », pourtant les Chinetocks ne tiennent toujours pas leurs promesses comme pourrait le dire Yéo Sihifowa Namogo, le présumé hackeur ivoirien.
Puisque le temps est irréversible et son cours ne peut être arrêté, que fera Jean Ping en 2023 à la fin du mandat revendiqué ? Va-t-il abdiquer ou s’entêter ?
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