L’homosexualité, cette pratique contre-nature qui met en mal les us et coutumes Bantus et qui n’obéit pas au plan de Dieu pour les humains, gagne de plus en plus de terrain en Afrique subsaharienne en général et au Gabon, en particulier.

Au Gabon, par exemple, cette pratique est très répandue dans les hautes sphères de l’appareil étatique. Certains sont même contraints de s’adonner à cette pratique pour obtenir ou conserver un emploi. D’autres, en revanche, s’y adonnent pour nourrir leurs forces occultes et pérenniser leurs richesses maléfiques. En jargon gabonais, on désigne cet acte abominable par le « ramassage des clés ».

Le Code Pénal gabonais est longtemps resté neutre sur ce sujet. Alors que certains evoquaient le vide juridique pour pratiquer l’acte, d’autres, à l’inverse, faisaient recours à la jurisprudence pour l’interdire. Ce n’est que tard en juillet 2019 que la loi n°042/2018 prévoit désormais une disposition dans le titre XIV « Des agressions sexuelles et des atteintes aux moeurs » et réprime plus explicitement l’homosexualité dans l’article 402 du Code Pénal.

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L’alinéa 5 de l’article susmentionné dispose que « constituent des atteintes aux moeurs les relations sexuelles entre personnes de même sexe ». Cette disposition considère l’homosexualité comme un délit et l’alinéa 6 prevoit une condamnation de « 6 mois d’emprisonnement et 5 millions de FCFA ».

Seulement moins d’une année après l’instauration de cette loi, le gouvernement Julien NKOGHE BEKALE, très engagé dans la promotion de l’homosexualité, a entamé la procédure de dépénalisation de cette pratique avec le soutien de l’Assemblée Nationale majoritairement PDGiste dirigée par Faustin BOUKOUBI, ancien Secrétaire Général du parti et un Sénat soumis aux ordres de l’Éxecutif. Le 23 juin 2020, les législateurs de la chambre basse du parlement gabonais votent la dépénalisation de l’homosexualité. Le texte est adopté au Sénat le 29 juin suivant et signé par le président Bongo le 7 juillet.

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C’est un secret de Polichinelle. Depuis quelques temps, les désirs du gouvernement sont des ordres pour l’Assemblée Nationale. Le passage de la loi sur les catastrophes naturelles pour donner plein pouvoir au gouvernement d’agir sans consulter l’Assemblée Nationale est une preuve parmi tant d’autres de la complicité entre l’Exécutif et le Législatif au grand dam des populations.

Au regard de ce complot dont la seule victime est le peuple, nous savons que la dépénalisation de l’homosexualité était déjà effective bien avant et la soumission à l’Assemblée Nationale n’était qu’une formalité d’usage en matière de proposition de loi.

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Si le Gabon est réellement une démocratie, c’est donc au peuple que devient le premier et le dernier mot : « pouvoir du Peuple, par le Peuple pour le Peuple ». C’est lui qui confère le pouvoir et le retire si besoin. Où sont passées l’émergence et l’égalité des chances tant chantées ? En quoi l’homosexualité serait un vecteur de croissance pour le Gabon ? Souvenez-vous, « Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire. Il nous observe. Il dit ‹ amusez-vous ›. Mais le jour où il voudra aussi nous sanctionner, il le fera » annonçait feu Président Omar BONGO ONDIMBA au crépuscule de son long règne.