En 2016, deux candidats considérés comme des leaders de l’opposition, Guy Ndama Nzouba et Casimir Oyé Mba, se retirent en faveur de Jean Ping le 17 août, le désignant comme le « candidat unique de l’opposition ». René Ndemezo’o Obiang et Zakarie Myboto se rallient à Jean Ping pour soutenir sa candidature aux échéances électorales. Réunis au sein du Front Uni de l’Opposition pour l’Alternance (FUOPA), chaque acteur va jouer sa partition pour mobiliser les troupes.
Jean Ping fait la rencontre de René Ndemezo’o Obiang (RNO), natif de Bitam en 1968 en France. Ils se côtoient et partagent des occasions singulières aujourd’hui restées bien derrière. Lors de sa présentation en 2016 pendant un meeting politique, Jean ping ne tarit pas d’éloges pour le désormais « transposant » politique.
René Ndemezo’o Obiang est un rassembleur de talent, un débateur redoutable. Il vaut mieux l’avoir avec soi que contre soi — déclare-t-il du haut de son pupitre.
« Fin stratège », pour les uns, « profito-situationniste », pour les autres, RNO, est à la fois le symbole d’un allié puissant et d’un ennemi redoutable. Son retour en fanfare à la case Parti Démocratique Gabonais (PDG) doit-il désormais inquiéter l’opposition gabonaise devenue stagnante?
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La question est de savoir si il existe une opposition réelle ou plutôt une de façade, servant de tremplin pour rejoindre les rangs du camp d’en face. Une opposition pratiquant la politique u ventre prête à tout pour assouvir ses appétits.
Elle est loin cette époque ou les leaders de l’opposition étaient visibles, présents, charismatiques, écoutés et « Opposants » (même si cela est discutable).
Les opposants d’aujourd’hui ne sont que silencieux, dans l’attente que le peuple se soulève, opportuniste dans l’attente de la moindre occasion, comme une grève ou le concert des casseroles, pour pousser un petit cri.
Quel dommage pour mon pays.