Monsieur Ondo*, la quarantaine révolue est un sujet gabonais qui a séjourné pendant 7 années au « Kentucky », terme utilisé pour désigner non pas l’État du sud-est des États-Unis, mais plutôt les geôles de la prison. À sa sortie et devenu dépendant à l’alcool, il couche désormais avec des personnes souffrantes des troubles psychiatriques aux abords des rues de Libreville pour assouvir sa libido.
Cette semaine, un individu que nous avons surnommé Ondo* a été pris en flagrant délit de viol sur une folle sans défense dans un coin de rue par deux individus dont l’un avec un accent étranger. Au lieu de l’en empêcher, ils ont attendu plus d’une heure pour qu’il finisse sa basse besogne afin de le filmer et lui faire des remontrances teintées d’un grain de jalousie. (Rire)
Tu as carrément fait une heure sur la pauvre folle. Maintenant si tu l’enceintes ? — Questionne l’un des observateur.
Ce fait social insolite soulève encore le problème du traitement réservé aux personnes atteintes de troubles mentaux dans le pays alors que l’incohérent Ministre de la Santé Guy Patrick Obiang Ndong annonçait des meilleurs conditions de vie pour eux et avait alors lancé une opération de « ramassage ». Quelques mois après, où en sommes-nous ?
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Carrément pathétique. En même temps, ces deux « camero-observateurs » ne pouvaient-ils pas prendre le parti de la pauvre malade ? Dans ce pays, plus personne n’a le moindre sentiment de compassion pour autrui. Vraiment regrettable.