Rentrant de sa bricole ce vendredi aux alentours de 16 heures, Carole Sanawagou a été violemment percutée près de la Mairie d’Awoungou par un véhicule qui roulait à tombeau ouvert. Quelles ont été les circonstances de sa mort ? Lire notre enquête.

Cette nouvelle enquête de la Funny Gabon Research Institute (FGRI) vise à faire la lumière sur ce qui s’est passé avant, pendant et après le drame survenu ce vendredi à Awoungou, dans la commune d’Owendo pendant lequel une dame a trouvé la mort alors qu’elle regagnait son domicile.

Restitution des faits

Vendredi 26 février 2021 aux alentours de 16 heures, Carole Sanawagou rentre de sa bricole lorsqu’elle va être fauchée par un véhicule qui roulait à vive allure. À son bord des policiers et des civils visiblement en état d’ébriété. Le choc a été si violent que le véhicule est rentré dans une bâtisse sur lequel travaillait un maçon sur un échafaudage. Celui-ci va être projeté au sol, mais sans dommages majeurs.

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Pendant ce temps, une foule de badauds commençait à se former sur le lieu de l’accident. Tandis que la dame gisait au sol, l’un des policiers a dégainé son arme à feu et à tiré deux (2) coups en l’air pour, dit-il, disperser la foule apparemment calme pendant que son collègue appellait du renfort. Et les services d’urgence alors?

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Ce n’est que trois (3) heures après que la victime sans vie a été enlevée de la scène du crime, Sapeurs Pompiers et SAMU s’accusant mutuellement pour le retard accusé.

Résultats des investigations

Contrairement aux déclarations qui faisaient état d’un véhicule de la Police Judiciaire (PJ) dans les informations relayées sur les réseaux sociaux, les experts de la FGRI ont découvert qu’il s’agit, en réalité, d’un véhicule de marque Toyota Hilux immatriculé FL-523-AA de la société Gabon Special Economic Zone (GSEZ) Port S.A. Le policier aurait pris la voiture à l’insu du titulaire du véhicule qui est un chauffeur de la GSEZ « allé faire un Flash », indique des sources non officielles proches du dossier.

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Au moment où nous livrons ces informations, le policier et son ami chauffeur de la GSEZ sont en garde à vue en attendant les conclusions de l’nquête judiciaire ouverte pour faire la lumière sur ce drame afin d’établir la responsabilité des uns et des autres.