Boycottée par sa maison de production d’antan et censurée par les médias locaux pour le caractère obscène de ses productions artistiques, Creol a suscité l’empathie de nombreux compatriotes ces dernières années. En manque d’inspiration pendant cette période d’atermoiement, celle qui se surnomme désormais La Diva s’est orientée vers un domaine qui lui réussit plutôt bien aujourd’hui: l’industrie du buzz.
L’artiste réalise en moyenne 5 lives par jour dans lesquels elle parle de tout sauf des sujets importants en rapport avec sa carrière qui bât de l’aile depuis qu’elle a quitté Direct Prod en 2018. Dans une société de maboules heureux friands de toute forme de dégueulasseries, elle a très vite fait son ascension et est devenue très convoitée par les marques, les hommes d’affaires et … les leaders politiques. Cool, n’est-ce pas ?
Très récemment vous l’avez vu faire les gros titres sur Gabon Media Time, Medias 241 et passer sur les chaînes du groupe Gabon Télévisions qui, jadis, l’avaient censurée pour exhibitionisme outrancier couplé d’un relent de dépravation des mœurs et avaient alors interdit de diffusion sa téléréalité My Fantastik Life. Par ailleurs, elle a initié une campagne de sensibilisation (ou de d’autopromotion, c’est selon) dans les principaux établissements secondaires de la ville avec le soutien de l’autorité municipale du 4ème arrondissement et couverts par les médias d’État. Les rapports entre Creol et les médias locaux ont bien changé. Est-ce le fruit d’un hasard ?
La succession des évènements nous laissent penser que non. Creol a une forte puissance de manipulation et maître bien l’art de la victimisation. On peut dire qu’elle contrôle les cerveaux de ses fans. Elle l’a démontré plusieurs fois. Elle s’inscrit sur les traces de DJ Arafat qui chantait le bruit des casseroles mais mobilisait quand-même des masses. Les rumeurs courent qu’elle serait sollicitée par des leaders politiques pour divertir, abêtir et pervertir la jeunesse gabonaise, en chantant les louanges et en prononçant des discours dithyrambiques à l’endroit de ses nouveaux maîtres.
Selon certaines sources, la Fantastik en chef aurait perçu un important cachet qui lui aurait permis de s’envoler pour la Côte d’Ivoire pour aller acheter des babouches et des mèches pour revendre au pays, profitant de l’occasion pour passer sur le plateau de l’émission Chœur des Femmes. Avec une publication à portée politique sur sa page Facebook hier, certains activistes sont montés au créneau pour dénoncer ce changement de paradigme soudain. Est-ce la pièce manquante du puzzle ?
Au regard de la chronologie des évènements, nous sommes tentés de savoir si Creol, La Diva glosse* désormais dans la politique afin d’akoumatiser* la jeunesse gabonaise au de ces voleurs d’avenir. Si tel est le cas, qui est le Papillon* qui tient tant à arracher le miraculous* des jeunes gabonais ? Ne manquez pas le prochain épisode de cette série d’enquêtes.
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