Le Gabon est, depuis hier, au cœur d’un nouveau scandale sexuel et de dépravation des mœurs implicant, cette fois, un membre de l’administration. Dans une sextape devenue virale sur le web, on y voit un individu identifié comme le censeur du Lycée National Léon MBA (LNLM) en plein sexcam avec une jeune fille. Informé des faits, JMM refute tout en bloc. « C’est jamais moi » — Deversailles. Est-ce que le balai va-t-il serrer son cou? Passons au test du balai.La toile gabonaise est en ébullition depuis la publication d’une vidéo montrant le censeur du LNLM en train de se masturber devant une jeune fille pendant un appel vidéo WhatsApp. Il s’agirait probablement d’une élève.
Les premiers signes d’un amour naissant
D’après son propos, JMM entretiendrait des conversations coquines avec une jeune fille « mystérieuse » depuis quelques temps sur Messenger. Le temps faisant bien les choses, ils se sont échangés les numéros de téléphone pour poursuivre la communication sur WhatsApp. Jusque là, tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce qu’un jour tout bascule.Le jour où tout a basculé
La confiance s’étant déjà installée, les deux interlocuteurs vont décider de franchir une étape importante : celle du sexe au téléphone. Malheureusement pour JMM et à son insu, toute la scène va être filmée par son interlocutrice qui s’avère finalement être un homme. La vidéo va faire l’objet d’un chantage contre une somme de deux cent cinquante mille Francs CFA (250 000 F CFA) initiale finalement conclue à deux cent mille Francs CFA (200 000 F CFA). En incapacité de réunir la somme exigée, le maître chanteur va donc publier la vidéo.De l’authenticité de la vidéo
« Je suis sans pitié. Je vais détruire ta vie. Je suis en contact avec tes proches. », menace le piégeur. Cependant, s’il est bien vrai qu’il a fait ou continue de faire l’objet d’un chantage à la sextape comme c’est devenu récurrent, l’authenticité de la vidéo reste un élément-clé pour rétablir la vérité. La vidéo a donc été soumise aux experts de la FGRI pour interprétation.Il faut reconnaître que JMM a bel et bien sexcamé avec quelqu’un qui se faisait passer pour une jeune fille. Leur chat érotique a été enregistré à l’aide de l’application DU Recorder, un outil qui permet d’enregistrer l’écran. Mais dans la vidéo diffusée sur le web, seulement une partie est vraie: la fin. Le début montre un homme entrain de se donner du plaisir manuellement, c’est en fait une séquence d’une autre vidéo que nous avons pu remonter. Comment?
Sur l’une des captures d’écran publiées par la victime sur Facebook, nous avons relevé le numéro du maître chanteur et l’avons contacté à 03 heures 18 minutes sur WhatsApp. De ce qu’il en ressort, il s’agit d’un Béninois décidé à en finir avec la réputation de sa victime et qui utilise un numéro du Canada sur WhatsApp créé à partir d’une application tierce. Ne sachant pas à qui il parle normalement, il nous a envoyé malencontreusement la vidéo originale à partir de laquelle la séquence de la sextape a été extraite. Il fait mention d’un certain Karim Traoré et s’étonne qu’il ne décroche pas à ses appels et qu’il s’apprête à publier la vidéo. Or, nous savons tous que la vidéo de JMM est déjà publiée et fait déjà beaucoup parler d’elle. » Voir tous les documents de notre enquête.
Ce qu’il faut retenir
Il s’agit en réalité d’un vaste réseau de cyber criminels dont les méthodes sont bien connues des services de la FGRI. Ils utilises des outils de screencasting pour diffuser une vidéo préenregistrée ou font recours à l’aide de la gente féminine pour piéger leur proie qui dévoile son jardin secret. De l’avis de plusieurs membres de la FG Community, il s’agirait d’un phénomène social notoire dont plusieurs chefs de famille auraient déjà payé un lourd tribut. Le chantage s’amplifie si vous accorder du crédit à ses menaces. À partir de ce moment, il est en position de force sachant ce que la vidéo pourrait engendrer comme conséquence dans votre vie.
Pour la suite de l’enquête qui pourra nous mener au maître chanteur, JMM devra collaborer et nous indiquer de quel compte Facebook, son bourreau lui écrivait, surtout que pour passer à ce stade dans une relation à distance, il faut bien que la personne aie suffisamment prouvé qu’elle est digne de confiance.
Voilà une histoire sordide qui vient se rajouter au lot des cas de dépravation de mœurs dans notre pays, après la série de vidéos obscènes tournées par les élèves des établissements secondaires de Libreville. À sa place, qu’auriez-vous fait ?
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