En effet, en nommant Ali Bongo, chef des bêtas, lui qui a eu son bac avec la mention pitié, on a décrété officiellement la crucifixion de l’école gabonaise. L’homme qui n’a d’intérêt que pour la politique politicienne est insensible aux cris des élèves et des éducateurs.
On ne souvient même plus de la dernière année qu’on a construit une salle de classe dans le pays. Pourtant le s scandales financiers du Kévazingo et de la Gabon Oil Company nous apprennent qui’il y a l’argent à foison au Gabon, un pays béni de Dieu et maudit par l’action des politiciens, pouvait dire le goupe musical engagé Movaizhaleine.
Le système éducatif gabonais est tellement caduque que les apprenants n’étudient que pour les contrôles continues et les examens. Ils se fichent éperdument de savoir que c’est la connaissance qui est plus important que le bout de papier que certains ont eu par un coup de fil de leurs pères.
Pour ce qui est de ces élèves empêchés de passer l’examen, il faut que l’état, par son Ministère de l’Education Nationale, reconnaissent ses tord. Un élève ne peut pas fréquenter toute l’année en Terminale pour lui dire à la veille de l’examen qu’il a triché. C’est quelque part avouer son incapacité de mener à bien sa tâche.
Puisque vous n’avez pas été assez vigilants pour les prendre depuis, laissez-les passer l’examen. S’ils gagnent tant mieux, sinon, tant pis. Le baccalauréat ce n’est pas la fin du monde. Nous c’est dans le chômage que nous sommes diplômés.
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